Table ronde de l'entreprise Fabris : Ségolène Royal obtient la suspension du plan de licenciement
Le 19 février, Ségolène Royal a rencontré les organisations syndicales du Châtelleraudais pour évoquer la situation économique et sociale du bassin d'emplois et définir les actions à mener ensemble.
Les représentants des salariés de Fabris, sous-traitant automobile, menacé d'un plan social massif, étaient présents à cette réunion et ont fait part de leurs difficultés à obtenir des informations sur le plan de licenciement prévu, faute de pouvoir rencontrer l'actionnaire de l'entreprise.
Une médiation étant nécessaire, Ségolène Royal s'était engagée à prendre contact au plus vite avec le PDG italien du groupe Zen qui possède Fabris, Monsieur Florindo Garro.
Le 3 mars, Ségolène Royal a réuni une table ronde à la Maison de la Région. Etaient présents à cette table ronde : le Président du Groupe Zen, M. Garro qui a fait spécialement le déplacement d'Italie, les représentants des syndicats, un représentant du Fonds stratégique automobile et de la filière métallurgique, l'Etat, la Caisse des Dépôts et Consignations et des élus régionaux et locaux. Cette table ronde a permis d'avoir un dialogue franc et direct avec les dirigeants du groupe Zen. Ceux-ci se sont engagés à mettre en place un plan de continuation de l'activité sur le site de Châtellerault.
Le Groupe PSA s'est engagé auprès de Ségolène Royal à soutenir un plan de continuation d'activité du groupe Zen. Par ailleurs, le Président du Fonds stratégique d'investissement s'est engagé auprès de Ségolène Royal à examiner positivement et avec bienveillance la recapitalisation du projet industriel du groupe Zen, afin de permetttre la poursuite de l'activité de l'entreprise New Fabris.
Ségolène Royal a proposé d'expérimenter le nouveau dispositif proposé le 19 février 2009, en partenariat avec les Fonds européens et l'organisme de formation de la métallurgie, aux salariés qui s'engageront dans une formation durant la période de transition. Dans ces conditions, M. Garro, Président du Groupe ZEN, s'est engagé à abandonner le plan de licenciement pendant la période de transition de 18 mois, pour permettre l'examen de l'ensemble des mesures alternatives.
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