
Comme beaucoup de militants PS de l’Espoir à gauche, je me suis rendu à Dijon pour parler de l’école avec des femmes et des hommes politiques d’autres partis, des experts et des représentants syndicaux.
Mais comme le révèle le discours final de Vincent Peillon, aux incantations classiques sur ce sujet, l’objet de ce rassemblement était ailleurs.
Il s’agissait nous dira-t-on de créer un Rassemblement unissant des sensibilités politiques différentes pour préparer l’alternance de 2012. Or qui peut croire un seul instant, compte tenu de nos institutions, que l’on puisse sérieusement préparer une élection présidentielle sans leader ?
Fort de l’appui de personnalités politiques qui trouvent en ce prétendant un socialiste de second plan, Vincent Peillon a fait acte de candidature sans avoir besoin d’avouer qu’il y pensait tous les matins en se rasant. Inutile de ne nous faire le coup d’un « je ne suis pas candidat » pour entendre demain « je réponds à l’attente des Français » !
Il s’agissait en réalité de réussir un second coup médiatique pour propulser une nouvelle figure dans la course présidentielle. Mais l’imprévu est venu d’une province voisine en la personne de Ségolène Royal. Sa simple présence a provoqué la folle suite de réactions sans mesure. Avec les mots de haine, les masques sont tombés. L’imposture s’est alors révélée au grand jour. Le coup de Dijon a échoué.
Je dénonce sans mesure cette imposture qui fragilise la gauche parce qu’elle divise les socialistes de l’Espoir à gauche. J’appelle à constituer un rassemblement des socialistes autour de Ségolène Royal. Nous ne devons pas avoir peur de défendre au PS un leader et une ligne politique claire pour porter la gauche à la victoire en 2012.
Philippe Allard
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