Selon lui, "il faut véribalement donner la parole aux Guadeloupéens" au lieu de "se contenter de rencontrer des technocrates". "On n'entend pas la voix des travailleurs, on n'entend pas ce que disent les Guadeloupéens" et "ce n'est pas du tout avec les états généraux que ça va changer".
"POLITIQUE DE LA CHAISE VIDE"
"Je regrette que M. Domota ne veuille pas y participer, mais la politique de la chaise vide, après tout, c'est sa stratégie, je n'ai pas à la juger", a déclaré mercredi M. Jégo sur Canal+. "Ceux qui ne veulent pas participer prennent leurs responsabilités".
Les premières réunions publiques dans le cadre des états généraux de l'outre-mer n'ont attiré, mardi soir en Guadeloupe, qu'un public confidentiel.
Outre le LKP, le Collectif du 5 février en Martinique et le Cospar réunionnais ont décidé de ne pas participer à cette grande consultation décidée par Nicolas Sarkozy mi-février, en pleine crise sociale dans les Antilles. Le secrétaire d'Etat a toutefois mis en garde "ceux qui prendraient la responsabilité de rouvrir un conflit", car "la société antillaise ne s'en sortira pas si l'activité ne reprend pas durablement".
"On va voir ce qui ressort des états généraux, on va mesurer le degré d'implication des sociétés concernées et puis au bout de ces états généraux, le gouvernement prendra un certain nombre de décisions", a indiqué M. Jégo. Il a réaffirmé que le gouvernement était "prêt à aller au-delà des trois ans prévus" concernant sa contribution à l'augmentation des bas salaires en Guadeloupe.
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