La France a-t-elle raison de participer à la conférence contre le racisme?
Info publiée par la rédaction du Post
C'est la question qui a fait tergiverser le milieu diplomatique français tout le week-end. Mais c'est quoi le problème?
Ce lundi ouvre à Genève la deuxième conférence de l'ONU contre le racisme. Malgré les nombreux pays occidentaux qui ont choisi de la boycotter, la France participera.
Mais c'est quoi le problème?
1. La première conférence contre le racisme, qui avait eu lieu il y a huit ans, à Durban en Afrique du Sud avait tourné à l'empoignade, suite à de nombreux dérapages antisémites.
2. La présence du président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, qui a qualifié à plusieurs reprises l'Holocauste de "mythe" et multiplié les déclarations hostiles à Israël, et dont il a réclamé la destruction, a jeté un malaise, explique Le Monde.
3. Le document ne fait pourtant plus mention d'Israël ni de la diffamation des religions. Le paragraphe sur la mémoire de l'Holocauste est également maintenu contre l'avis de l'Iran, précise Le Parisien
Alors faut-il, oui ou non, participer à cette conférence?
1. Oui bien sûr... pour le Royaume-Uni
"Les lignes rouges ont été respectées", explique un responsable britannique dont le pays participe à la conférence, selon Le Monde.
2. Oui, finalement... pour la France
La France sera présente "afin de défendre son point de vue concernant les droits de l’Homme", affirme le Quai d’Orsay, selon 20minutes.fr.
3. Peut-être bien que oui, peut-être bien que non pour l'Allemagne
L'Allemagne sera une "observatrice très attentive du déroulement de la conférence" et n'a pas exclu de "reprendre une participation active un peu plus tard", précise le ministre des affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, selon Le Monde.
4. Non, à moins que... pour les Etats-Unis
“Si cela se fait sur les bases de la précédente conférence qui s’était nourrie de questions contestables, nous ne pourrons pas y participer”, explique Barack Obama, selon France Info.
5. Non, certainement pas... pour Israël
"Avec des pays comme l'Iran qui co-président cette conférence et la Libye qui est membre du comité central, nous somme en plein théâtre de l'absurde", écrit le journal à grand tirage israélien Yediot Aharonot.
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