Par Dominique Bertinotti
Quoi de plus sérieux, quoi de plus responsable, quoi de plus légitime, qu’une leader politique comme Ségolène Royal offre une autre lecture de l’Afrique que celle, on ne peut plus choquante, de Nicolas Sarkozy en juillet 2007.
Elle incite tout simplement à amplifier une véritable démarche historique qui permette, loin des anathèmes, d’offrir enfin une histoire trans-continentale, une histoire qui ne se résume pas à un simple devoir de mémoire.
Proposer aux chercheurs africains et européens de consulter les archives, de recueillir les témoignages, de confronter leurs travaux, n’est ce pas là le meilleur moyen d’ « écrire ensemble les pages communes de nos futurs ». C’est la force d’une grande nation que de savoir regarder son passé en face, sans détour et sans fard, d’être capable d’envisager une « histoire fraternelle », condition pour sortir du « paternalisme, du misérabilisme, des ostracismes », trop longtemps pratiqués par les mêmes qui aujourd’hui, certainement faute d’avoir lu le discours de Ségolène Royal cherchent à caricaturer une invitation au respect de tout un continent.
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