Suite à la déprogrammation d’un rappeur du festival des Francofolies, Ségolène Royal appelle chacun à garder son calme et à ne pas raconter n’importe quoi. Aujourd’hui en France une femme meurt sous les coups tous les trois jours. La lutte contre les violences faites aux femmes ne tolère aucun laxisme.
Toutes les affirmations de menace pour obtenir la déprogrammation du rappeur, de même que toutes les allégations de chantage à la subvention sont fausses et diffamatoires. En revanche Ségolène Royal assume avoir sollicité des informations auprès des organisateurs des Francofolies après avoir été saisie par des associations de lutte contre les violences faites aux femmes, et avoir exprimé sa satisfaction à l’annonce de la déprogrammation du rappeur d’un des plus importants festivals de la région qu’elle préside.
Est-il en effet tolérable qu’un chanteur appelle au meurtre et à la violence contre les femmes, pas seulement dans une chanson mais dans plusieurs, qu’il menace de les « marie-trintigner », de les « avorter à opinel » ?
Tous ceux qui se sont déclarés solidaires de ce rappeur, messieurs Lefevre et Paillé de l’UMP, mais aussi Lang ont perdu une occasion de ce taire.
Ségolène Royal le réaffirme : la lutte contre les violences faites aux femmes ne souffre aucune faiblesse et aucun compromis.
dimanche 19 juillet 2009
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