Comité Local Pierre Mendès - France " Désirs d'Avenir " Paris 8ème et 9ème


L'objet d'un Comité Local " Désirs d'Avenir " a pour but de rassembler toutes les personnes de bonnes volontés afin de réfléchir sur la situation sociale, politique et économique en France, en Europe et dans le Monde, pour pouvoir contribuer notamment par des propositions, à son amélioration, dans un esprit de justice sociale.

La politique autrement, la politique par la preuve !!!

jeudi 23 avril 2009

France - Royal prône la compréhension dans l'affaire Continental :

PARIS, 23 avril (Reuters) -
La violence des salariés de l'usine Continental de Clairoix, promise à la fermeture, ne peut être confondue avec une délinquance ordinaire, a estimé jeudi l'ancienne candidate socialiste française à la présidentielle Ségolène Royal.
Sans le dire explicitement, elle a plutôt plaidé en faveur de l'indulgence contre les auteurs du saccage mardi de la préfecture de Compiègne et d'une partie de l'usine, après le rejet d'un recours en justice contre la fermeture. Elle répondait au Premier ministre François Fillon qui a annoncé des poursuites judiciaires.

"La violence ne résoud rien, mais en même temps (...) je ne confonds pas les voyous et les casseurs avec des salariés parce qu'ils sont d'abord maltraités, ensuite parce qu'ils ont peur de perdre leurs emplois, et basculer dans la pauvreté, voire dans la misère", a-t-elle dit sur RTL.
L'élue socialiste a fait allusion à un discours tenu en avril 2007 par Nicolas Sarkozy, quand il était candidat à la présidentielle et où il justifiait des manifestations violentes de marins-pêcheurs.
"Je ne mettrai jamais sur le même plan la colère des pêcheurs qui ne veulent pas mourir et la violence gratuite des fraudeurs et des voyous", disait le ministre de l'Intérieur devenu président.

Ségolène Royal a fait remarquer que les violences des "Conti", condamnées par le gouvernement, ont amené à ce que soit aussitôt annoncée une réunion tripartite syndicats-direction-Etat sur le dossier, qui était réclamée en vain depuis cinq semaines.
Elle s'est demandée les raisons de ce retard. "Je pense qu'il faut appliquer la loi à tous les citoyens, mais en même temps on a connu des révoltes sociales, des agriculteurs, des pêcheurs.

Il y a un moment où je crois qu'il faut savoir apaiser les tensions de tous côtés, en appeler au calme et éviter de parvenir à ces extrêmes et il faut aussi avoir en face un gouvernement qui prenne ses responsabilités", a dit l'élue socialiste.
(Thierry Lévêque) Service informations générales. Tél 01 49 49 53 68. paris.newsroom@reuters.com.ReutersMessaging: Thierry.leveque.reuters.com@reuters.net))

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire