Le parler-cru de Nicolas Sarkozy dérange jusqu'au sein du gouvernement, selon un article de La Croix, intitulé "Le 'parler vrai' de Nicolas Sarkozy déroute".
Pour le quotidien, le style Sarkozy à l'oral, c'est un mélange de "franchise du propos, familiarité du ton et fautes de français".
Le journal rappelle plusieurs épisodes où la "la liberté de ton du président" a fait des vagues, notamment avec les pêcheurs du Guilvinec ("C'est toi qu'as dit ça ? Ben, descends un peu le dire!"), au Salon de l'agriculture ("Casse-toi, pauv' con!") ou ses piques, lancées le 22 janvier aux chercheurs ("Merci d'être venus, il y a de la lumière, c'est chauffé…").
Dernier épisode en date: le 15 avril à l'Élysée, quand Nicolas Sarkozy a ouvertement critiqué ses homologues étrangers devant des parlementaires. Les propos sur Zapatero, rapportés par Libération, ayant notamment lancé une polémique avec l'Espagne.
Toujours est-il que le franc-parler de Nicolas Sarkozy fait débat.Pour certains, comme Michel Barnier ou Xavier Bertrand, la rhétorique présidentielle est une "bouffée d'air frais" et "mieux vaut un président compris des Français", comme ils le déclarent à La Croix.
Mais pour d'autres, Nicolas Sarkozy se comporte parfois "de manière grossière", comme le dénonce le porte-parole du PS, Benoît Hamon...
Même à l'Élysée, la manière de s'exprimer de Nicolas Sarkozy commence à inquiéter. Ainsi, en off, un ministre lâche à La Croix: "La parole du président, c'est la voix de la France. Les derniers propos ont renvoyé une image désastreuse à l'étranger. Même chose pour les Français : en pleine crise, la parole présidentielle devrait renvoyer plus de calme, de sérénité. Le chef de l'État est garant de l'unité nationale, il ne faut pas l'oublier."
Et vous, qu'en pensez-vous?
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